Hommage à Elliot Sperling

Elliot Sperling, 2015. Photo de Federica Venturi
Elliot Sperling, 2015. Photo de Federica Venturi.

Nous avons appris avec stupeur et tristesse le décès, le 29 janvier dernier, de notre cher ami et collègue Elliot Sperling, chez lui, à New York, à l’âge de 66 ans. Elliot était un des piliers de la communauté tibétologique mondiale, un historien hors-pair des relations sino-tibétaines et un soutien indéfectible de la cause tibétaine. Il avait fait une carrière admirée de tous comme professeur à l’université de Bloomington, Indiana (USA), célèbre pour son engagement dans les études centrasiatiques, tibétaines et mongoles. Polyglotte, francophone, il avait donné une conférence le 8 décembre dernier, à Paris, dans le cadre du projet TibArmy (ERC) coordonné par Alice Travers (CNRS) (https://tibarmy.hypotheses.org/tag/sperling), et nous avait fait ensuite l’amitié d’assister à la conférence SFEMT sur les études tibétaines en France. Il a contribué au long de ses trente années de carrière à former des spécialistes reconnus du Tibet et des relations sino-tibétaines. En 2015, la Revue d’Etudes Tibétaines avait publié un ensemble de contributions en son honneur : http://digitalhimalaya.com/collections/journals/ret/index.php?selection=6 (numéro 31, février 2015).

Sa bibliographie complète se trouve sur : http://himalaya.socanth.cam.ac.uk/collections/journals/ret/pdf/ret_31_02.pdf)

On relèvera parmi ses écrits en français :

« Tibétains, Mongols et Mandchous », in Françoise Pommaret (sous la dir. de), Lhasa, lieu du divin, Editions Olizane, Genève, 1997.

« Le Tibet et la Chine : l’interprétation de l’histoire depuis 1950 », Perspectives chinoises 3 (2009), pp. 27–40 (téléchargeable sur https://perspectiveschinoises.revues.org/5302)

« Les noms du Tibet: géographie et identité », in Monde chinois, Nouvelle Asie 31 (2012), pp. 27–32.

« Vie et mort du Xe Panchen-lama », in Tibet 1980-2014, sous la direction de K. Buffetrille (en ligne sur http://www.senat.fr/ga/ga127/ga127_mono.html et attribué par erreur à K. Buffetrille)

Et ceux publiés par nos revues et collègues :

« A  Note on the Chi-kyā Tribe and the Two Qi Clans of the Xining Region in the Ming », in Samten Karmay and Philippe Sagant, eds., Les habitants du toit du monde, Nanterre, 1997, pp.111-124.

« Tibetan Buddhism Perceived and Imagined, Along the Ming-Era Sino-Tibetan Frontier », in Matthew Kapstein, ed. Buddhism Between Tibet and China, Boston, 2009, pp.155-190.

« Conversations and Debates: Chinese and Tibetan Engagement with the Broader Discussion of Self-Immolation in Tibet », Revue d’Etudes Tibétaines 25 (Decembre 2012), pp. 89-97.

Le CA de la SFEMT rend hommage à sa mémoire et à son érudition et adresse ses plus sincères condoléances à sa famille, dont une partie vivait en France.

 

 

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