La maison d’édition La Lanterne magique annonce la parution de la traduction de l’ouvrage suivant :
Mon journal tibétain
de Annie Royle Taylor, traduit de l’anglais et présenté par Eric PoixRésumé de l’ouvrage :
Le 2 septembre 1892, Annie Royle Taylor, une missionnaire protestante anglaise, âgée de 36 ans, s’apprêtait à quitter Taochow au Gansu. Elle espérait rejoindre Lhassa, capitale du Tibet, un pays alors fermé aux Occidentaux. Des voyageurs européens étaient déjà parvenus à Lhassa comme Thomas Manning en 1811 ou les lazaristes Huc et Gabet en 1846. Mais d’autres tentatives plus récentes avaient tourné court. Quoi qu’il en soit ces incursions étaient rares, car les Tibétains, qui redoutaient l’expansionnisme anglais et le prosélytisme chrétien, veillaient à arrêter les Occidentaux qui cherchaient à rejoindre Lhassa.
Annie Royle Taylor et ceux qui l’accompagnaient progressèrent le long de l’itinéraire menant de Xining à Lhassa pendant près de 4mois, faisant halte ici ou là. Le voyage s’avéra très éprouvant du fait de la haute altitude, de la difficulté à franchir cols et cours d’eau en crue. En outre ils se trouvèrent bientôt exposés au vent, au froid et à la neige.
Confrontée aux brigands et à un guide violent et malveillant, Annie Royle Taylor décida de s’en séparer. Elle s’efforça alors, accompagnée de Pontso et Penting, de rejoindre Lhassa. Démunis et vulnérables, ils reçurent toutefois en chemin l’aide désintéressée de Tibétains et de Chinois qui, parfois, assurèrent aussi un temps leur protection. Le 3 janvier 1893, alors qu’elle s’approchait de Lhassa, Annie Royle Taylor et ses deux compagnons de voyage furent arrêtés à Nagchuka, après avoir été dénoncés aux autorités tibétaines par leur ancien guide.
Le récit d’Annie R. Taylor présente un grand intérêt ethnographique. Observatrice attentive, elle décrit les différentes facettes de la vie quotidienne. Elle s’attache en outre à cerner l’organisation sociale du Tibet et livre des aperçus sur la condition féminine. Annie R. Taylor fut la première Occidentale à pénétrer, dès 1892-1893, au Tibet intérieur, et à s’approcher, déguisée en nonne, à trois jours de cheval de Lhassa.
Pour de plus amples informations, voir le site de la maison d’édition : http://lalanternemagique.free.fr/