Soutenance de thèse de Jean-Baptiste Georges-Picot

Jean-Baptiste Georges-Picot (EPHE) soutiendra sa thèse intitulée :

Places Made of Images : The Domestic Shrines of Minyak

préparée à l’École Pratique des Hautes Études (Paris Sciences Lettres) sous la direction et l’encadrement de Charles Ramble, Pierre-Olivier Dittmar et Laurianne Bruneau.

La soutenance aura lieu le mercredi 18 septembre à 14h (22 Av. du Président Wilson, 75116 Paris). Les échanges se feront en anglais et en français et seront suivis d’un pot. Le nombre de places dans le Grand Salon étant limité et afin d’organiser au mieux la soutenance, veuillez contacter le candidat avant le lundi 16 septembre.

Résumé de la thèse : Ce travail est centré sur six chapelles peintes du Minyak, une région des marges orientales du Tibet. La présentation de ce corpus, exceptionnel par sa taille et son homogénéité, est l’objet de la première partie de cette étude. Elle décrit et analyse les peintures murales et restitue le contexte de leur création. La plupart de ces chapelles se situant dans des habitations, cette introduction examine les questions soulevées par la présence d’images dans l’espace domestique. L’interprétation de l’iconographie foisonnante de ces peintures est l’objet de la seconde partie de la thèse. Développant les questions de lisibilité et de visibilité, d’erreur, les relations entre lieu et images et la planification des décors peints, cette exploration est également l’occasion d’interroger la façon dont les images tibétaines sont abordées par l’histoire de l’art.

Abstract :
Focusing on six painted shrines from Minyak – a region in the easternmost fringes of Tibet – this dissertation follows two directions. First, it introduces, contextualises and describes a unique corpus, the study of which is of primary importance due to its state of disrepair. This discussion serves as the base material to tackle the visual environment of Tibetan houses. Second, it attempts to interpret these shrines’ overwhelming décor. This investigation scrutinises the content of paintings, together with their formal characteristics and the way both are entangled into a constellation of images, acts, places and objects. Based on this specific case, this inquiry moves on to address the way art history usually engages with Tibetan images. In particular, it focuses on the questions of legibility and iconographic mistakes, the relation between places and images, and the design of painted ensembles.

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